Notes sur Paris: vie et opinions de Frédéric-Thomas Graindorge
“La jeune femme passait parmi elles avec la tiédeur d'une vivante. Horace lui expliquait tout de son mieux et le zèle même qu'il mettait à l'intéresser l'empêchait de songer davantage à elle. Mais en allant au premier étage, comme elle le précédait dans l'escalier, la ligne de sa hanche, à chaque marche qu'elle gravissait, se heurtait voluptueusement à celle du buste. Elle avait légèrement relevé sa robe et il vit, jaillissant du soulier découvert, sa jambe svelte et forte qui montait tout droit, comme si elle avait eu hâte d'aller soutenir toute la gloire intime du corps.”
Ouvrages, Le Palais Palmacamini (1914)
Thèmes
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homme politique, écrivain, essayiste et poète français 1883–1968Citations similaires
Livres, Comment peut-on être païen ?, 1981, Dernière Année. Notes pour conclure le siècle http://books.google.fr/books?id=LI5vx9Mdgb4C&printsec=frontcover&source=gbs_navlinks_s#v=onepage&q=&f=false, 2001, Critiques-Théoriques http://books.google.fr/books?id=VaJnsrZbh2wC&printsec=frontcover&source=gbs_navlinks_s#v=onepage&q=&f=false, 2003
Ouvrages, Le Palais Palmacamini (1914)
“Toutes les belles femmes sont de droite
Même celles qui se prétendent de gauche.”
Non, 1999