“Le prix des biens et des services dans un marché est le support d'une sorte de vote permanent, représenté par les multitudes de transactions simultanées entre vendeur et acheteur. Par son achat, un consommateur traduit un choix, comme dans un vote.”

— Joël de Rosnay , livre Le Macroscope

Le Macroscope, Vers une vision globale, Joël de Rosnay, Le Seuil, 1975, 191
Le Macroscope (1975)

Adopté de Wikiquote. Dernière mise à jour 21 mai 2020. L'histoire

Thèmes

sortie , sort , vote , service , marché , prix , support , choix , consommateur , bien-être , supporter , entrée , acheteur , représentation , transaction , achat , vendeur , consommation , multitude

Joël de Rosnay 15

scientifique français 1937

Citations similaires

“En France, des lois sont votées pour interdire la diffusion de thèses historiques jugées contraires à la doxa officielle, qu’il s’agisse des Juifs, des Arméniens, de la colonisation. Que la première d’entre elles ait été votée à l’instigation d’un député communiste a de quoi laisser rêveur! Que l’on ait nommé ces lois « mémorielles », lois d’ailleurs votées par des représentants du peuple pour la plupart historiquement ignares, montre bien que dans un projet digne d’Orwell on entend sélectionner et diriger la mémoire, comme on a prétendu lui imposer un « devoir.»”

Jean-Jacques Langendorf (1938)

“Le marché est une démocratie dans laquelle chaque sou donne à son propriétaire un droit de vote. Certes les différents individus n'ont pas la même puissance de vote. Le riche a plus de voix que le pauvre. Mais être riche et jouir d'un plus grand revenu c'est dans l'économie du marché libre déjà le résultat d'une élection précédente. Le seul moyen pour acquérir la richesse et pour la garder dans une économie de marché non altérée par des privilèges et des restrictions créés par le gouvernement c'est de servir les consommateurs de la façon la meilleure et la moins chère. Les capitalistes et les propriétaires terriens qui ne réussissent pas dans cette voie, subissent des pertes. S'ils ne changent pas leur façon de faire, ils perdent leur richesse et deviennent pauvres. Ce sont les consommateurs qui font de gens pauvres des hommes riches et de gens riches des hommes pauvres. Ce sont les consommateurs qui fixent le revenu d'une star de cinéma ou d'un chanteur d'opéra à un niveau plus élevé que celui d'un soudeur ou d'un comptable.”

Ludwig von Mises (1881–1973) économiste

Le Chaos du planisme, 1947

“Quant à l'autorité humaine, étant fétichiste, j'adore n'importe qui avec une égale ferveur, pourvu qu'avec assez de tambour on annonce que c'est un tel qu'il faut que j'adore, et que cette année c'est lui l'autorité et l'imprimatur. Le choix passe toujours ma raison, qu'on le tire au sort ou qu'on vote, ou que la dignité alterne par roulement, et que son détenteur siège alors comme un membre de municipalité au conseil des prud'hommes.”

Søren Kierkegaard (1813–1855) écrivain, théologien protestant et philosophe danois

Le Concept de l'angoisse, 1844

“L'adulte ne croit pas au Père Noël. Il vote.”

Pierre Desproges (1939–1988) humoriste français

“On sait bien que le moral, à commencer par celui des consommateurs, est le moteur de l'économie, donc de l'emploi, du pouvoir d'achat, de la croissance.”

Philippe Alexandre (1932)

Le Bien public, 2007-2009, Économie

“Si la logique du capitalisme de consommation est de vendre n'importe quoi à n'importe qui, il lui est en effet indispensable d'éliminer un à un tous les obstacles culturels ou moraux (tous les « tabous », dans la novlangue libérale et médiatique) qui pourraient s'opposer à la marchandisation d'un bien ou d'un service. Le libéralisme économique intégral (officiellement défendu par la droite) porte donc en lui la révolution permanente des mœurs (officiellement défendue par la gauche), tout comme cette dernière exige, à son tour, la libération totale du marché.”

Jean-Claude Michéa (1950) philosophe français

Citation de Jean Claude Michéa, Le Complexe d'Orphée, la Gauche, les gens ordinaires et la religion du progrès, climats, 2011
Le Complexe d'Orphée, la Gauche, les gens ordinaires et la religion du progrès, 2011