“La vie est, dans son essence même, une activité de cannibale. Les cultures et les sociétés s'entre-dévorent, tout comme les animaux et les hommes.”

Le Jour des fous, 1966

Adopté de Wikiquote. Dernière mise à jour 21 mai 2020. L'histoire
Edmund Cooper photo
Edmund Cooper 38
écrivain britannique 1926–1982

Citations similaires

Honoré de Balzac photo

“Les idées dévorent les siècles comme les hommes sont dévorés par leurs passions. Quand l'homme sera guéri, l'humanité se guérira peut-être.”

Honoré de Balzac (1799–1850) romancier, critique littéraire, essayiste, journaliste et écrivain français

About Catherine de' Medici (1842), Part II: The Ruggieri's Secret

Jean-Marie Le Pen photo
Bertrand Russell photo

“J'estime que dans toutes les définitions de la vie bienheureuse, il faut faire entrer un instinct d'animal, sans quoi la vie devient fade et sans intérêt”

Bertrand Russell (1872–1970) mathématicien, logicien, philosophe, épistémologue, homme politique considéré comme l'un des plus important…

Why I Am Not a Christian and Other Essays on Religion and Related Subjects

Simone de Beauvoir photo

“C'est en risquant sa vie que l'homme s'élève au-dessus de l'animal.”

Simone de Beauvoir (1908–1986) philosophe, romancière, épistolière, mémorialiste et essayiste française

Le deuxième sexe I

Gustave Flaubert photo
Karl Marx photo
Friedrich Engels photo
Frithjof Schuon photo

“La culture humaniste, en tant qu’elle fait fonction d’idéologie et partant de religion, consiste essentiellement à ignorer trois choses : premièrement, ce qu’est Dieu, car elle ne lui accorde pas la primauté; deuxièmement, ce qu’est l’homme, car elle le met à la place de Dieu; troisièmement, ce qu’est le sens de la vie, car cette culture se borne à jouer avec les choses évanescentes et à s’y enfoncer avec une criminelle inconscience. En définitive, il n’y a rien de plus inhumain que l’humanisme du fait qu’il décapite pour ainsi dire l’homme : voulant en faire un animal parfait, il arrive à en faire un parfait animal; non dans l’immédiat – car il a le mérite fragmentaire d’abolir certains traits de barbarie – mais en fin de compte, puisqu’il aboutit inévitablement à « rebarbariser » la société, tout en la « déshumanisant » ipso facto en profondeur. Mérite fragmentaire, avons-nous dit, car l’adoucissement des mœurs n’est bon qu’à condition de ne pas corrompre l’homme, de ne pas déchaîner la criminalité ni d’ouvrir la porte à toutes les perversions possibles. Au xixe siècle on pouvait encore croire à un progrès moral indéfini; au xxe siècle ce fut le réveil brutal, il fallut se rendre à l’évidence qu’on ne peut améliorer l’homme en se contentant de la surface tout en détruisant les fondements.”

Frithjof Schuon (1907–1998) métaphysicien, théologien et philosophe suisse

To Have a Center

Avec