“Le plus excellent symbole du peuple, c'est le pavé. On marche dessus jusqu'à ce qu'il vous tombe sur la tête.”

“On peut marcher sans tête.”

“L'architecture arabe, la plus mathématique qui soit. Une maison arabe est mesurée au pas des jambes, à la hauteur des épaules. Les patios et chambrettes sont dimensionnées à la calme mesure des pas, et les hauteurs du tout sont celles qu'estime une tête portée sur des épaules : colonne à la hauteur d'épaule, et avec au dessus, passage de tête. Dans l'architecture arabe, on marche. Marcher là dedans est une fonction digne. La ville européenne peut tirer un enseignement décisif, non qu'il s'agisse d'annoncer un glossaire d'ornements arabes, mais bien de discerner l'essence même d'une architecture et d'un urbanisme.”

“Son regard va des pavés disjoints et sales aux enseignes brillantes qui fleurissent au-dessus des portes et des fenêtres, avec un air d'orchidées parasites des sombres troncs qui les souffrent.”

“Il est et restera le symbole d'un peuple qui n'a jamais accepté de fermer sa gueule…”

“Qui peut marcher plus vite que le peuple? Il est toujours au-delà de l’endroit où on le cherche.”

“Il faut marcher droit, qu’elles que soient les circonstances; sinon on trébuche et l’on tombe.”

“On ne fuit pas le ciel : partout où l’on passe, il est au-dessus de nos têtes.”

“Dans ce lieu aux complicités vaporeuses, je vois sur l’autre rive, via les pavés antiques, la vieille dame aux béquilles d’outre tombe qui semble nous rappeler, nous les ludiques artificiels, que la déliquescence nous bringuebalera bientôt…”

“Tous ces hommes se mirent à la file deux par deux, suivant l'ordre alphabétique; je voulus marcher au rang que m'assignait mon nom, car je savais que dans les pays et dans les temps démocratiques, il faut se faire mettre à la tête du peuple et ne pas s'y mettre soi-même.”