Il est ici question de Suzanne Necker.
L'Éducation des femmes par les femmes, 1885, Madame Necker
“Elle veut qu’en toute chose la femme s’enveloppe de modestie et se voile de pudeur : « Heureuse qui n’a jamais trouvé de plaisir que dans des mouvements raisonnables : c’est le moyen de s’amuser toute sa vie! » Elle ne croit point que les passions soient dans la nature de l’homme, encore moins qu’elles contribuent à son bonheur. « On ne cesse de répéter que les hommes ont besoin de passions pour être heureux; cela me rappelle ces planches de plantes de fraxinelles auxquelles on met le feu deux fois par semaine pour les faire croître; ce n’est pas ainsi que l’on cultive les rosiers et les lis. » Elle le déclare enfin : toute cette métaphysique de sentiment, inventée pour justifier les dérèglements de l’âme, est malsaine. « Les Français traitent les femmes comme les Égyptiens faisaient leurs légumes : ils les adorent. » Ce dont elles ont besoin, c’est qu’on les respecte.”
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Thèmes
âme , nature , passion , vie , femmes , hommes , bonheur , plaisir , foi , sentiment , chose , homme , femme , semaine , point , feu , mouvement , plancher , bien-être , respect , être , pointe , moyenne , français , légume , enveloppe , moyen , besoin , plante , deux , répétition , pudeur , cultivateur , metteur , faire , moins , cesse , tout , voile , inventeur , rappel , égyptienSuzanne Curchod 16
femme de lettres française et salonnière, épouse de Jacques… 1737–1794Citations similaires
Il est ici question de Madame de Sévigné.
L'Éducation des femmes par les femmes, 1885, Préface
Lettre à M. l’abbé
Correspondance
Mermoz
Mermoz, 1938
Variante: Heureux sont les hommes qui rencontrent soudain, dans la révélation d'un métier, l'assouvissement de leurs désirs jusque là incertains et la règle pour laquelle ils sont faits. Plus heureux encore ceux qui, riches de passions contradictoires, trouvent dans ce métier leur propre clef, la solution de leur être intérieur et le point d'équilibre entre les tendances qui les déchirent !