“Il faut que les rouages tournent régulièrement, mais il ne peuvent tourner sans qu'on en ait soin. Il faut qu'il y ait des hommes pour les soigner, aussi constants que les rouages sur leurs axes, des hommes sains d'esprit stables dans leur satisfaction.”

Le Meilleur des mondes, 1932

Adopté de Wikiquote. Dernière mise à jour 21 mai 2020. L'histoire
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Aldous Huxley 43
Romancier et essayiste britannique 1894–1963

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“Les hommes les plus sains d'esprits ne sont que des fous tranquilles.”

Paco Ignacio Taibo II (1949) écrivain espagnol

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“Les hommes ne doivent pas être rivés à un endroit unique, de même qu'il ne faut pas que l'esprit s'attache uniquement au présent.”

Francis G. Rayer (1921–1981) écrivain britannique de science-fiction

Le Cardinal des étoiles, 1964

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“Des femmes peuvent très bien lier amitié avec un homme; mais pour la maintenir - il y faut peut-être le concours d'une petite antipathie physique.”

Friedrich Nietzsche (1844–1900) philologue, philosophe et poète allemand

Source: Humain, Trop Humain

“Et ainsi l'automobile, machine on ne peut plus triviale et presque archaïque, que chacun s'accorde à trouver bien utile et même indispensable à notre liberté de déplacement, devient tout autre chose si on la replace dans la société des machines, dans l'organisation générale dont elle est un simple élément, un rouage. On voit alors tout un système complexe, un gigantesque organisme composé de routes et d'autoroutes, de champs pétrolifères et d'oléoducs, de stations-service et de motels, de voyages orga­nisés en cars et de grandes surfaces avec leurs parkings, d'échangeurs et de rocades, de chaînes de montage et de bureaux de « recherche et développement »; mais aussi de surveillance policière, de signalisation, de codes, de réglemen­tations, de normes, de soins chirurgicaux spécialisés, de « lutte contre la pollution », de montagnes de pneus usés, de batteries à recycler, de tôles à compresser. Et dans tout cela, tels des parasites vivant en symbiose avec l'organisme hôte, d'affectueux aphidiens chatouilleurs de machines, des hommes s'affairant pour les soigner, les entretenir, les alimenter, et les servant encore quand ils croient circuler à leur propre initia­tive, puisqu'il faut qu'elles soient ainsi usées et détruites au rythme prescrit pour que ne s'interrompe pas un instant leur reproduction, le fonctionnement du système général des machines.”

Jaime Semprun (1947–2010)

Défense et illustration de la novlangue française, 2005

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