“Reviens percé des balles d'un ténébreux fusil,
Je coudrai tes blessures et te donnerai ma bouche.”

“J'ai trop souvent, dans le passé, regardé en face les canons des fusils anglais pour redouter de mourir aujourd'hui sous leurs balles.”

“Et puis la retraite, je ne voulais pas vraiment que ça signifie se retirer, aller à l'envers, revenir à son point de départ. Moi, mon point de départ, c'était une balle de fusil dans la tête. Alors… La retraite, c'était tout simplement l'arrêt tant attendu d'un esclavage relatif et moderne. C'est tout. Pas l'arrêt du plaisir. Pas celui de la vie.”

“L’enfant laisse percer l'homme comme le matin laisse percer le jour.”

“La peur en loques perce les murs.”

“Écrire un poème, c'est se tirer une balle dans les mots.”

“C'est simple : Zidane, on ne peut pas le marquer. S'il est bien physiquement, je ne pourrai pas l'arrêter. Vous savez, c'est mon joueur favori. C'est le meilleur. Le problème c’est que jouer contre Zidane c’est un peu comme jouer au +Bunto+ (les trois cloches sous lesquelles on cache une balle) : tu vois la balle, tu la vois plus, tu vois la balle, tu la vois plus!”

“Le baume qui cicatrise la blessure du temps se nomme religion; le savoir qui nous amène à vivre avec notre blessure se nomme philosophie.”

“Dieu a tout fait de rien. Mais le rien perce.”

“La tyrannie du visible fait de nous des aveugles. L'éclat du verbe perce la nuit du monde.”