Le deuxième sexe I
“Ce qui donne un fondement à la binarité des sexes, c’est la nécessité d’un mâle et d’une femelle, au moins d’une cellule mâle et d’une cellule femelle, pour procréer un nouvel être humain. La différence qu’on ne peut supprimer entre mâle et femelle tient à leur situation par rapport à la procréation et, du même coup a leur position dans le coït et à leurs organes génitaux. Nul n’est obligé de procréer dans notre société; mais, si l’on veut un enfant, en dehors du clonage, il faut en passer par la reconnaissance de la binarité des sexes, soit que nous fabriquions l’enfant nous-mêmes, soit que d’autres, ou peut-être un utérus artificiel, l’aient fabriqué pour nous.”
Travaux sur le transsexualisme, Sur la binarité des sexes
Thèmes
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psychiatre et professeure d'université française 1928–2016Citations similaires
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