“Un silence, avec en bruit de fond le crépitement de la pluie. Ils cheminent sur les pavés de la rue des Doublons en longeant les façades. La maison des Palma est à vingt pas, au coin. Lorsque la femme parle de nouveau, son ton a changé.
– J'envie votre liberté, monsieur Lobo.
Un ton plus froid. Neutre. Le monsieur remet beaucoup de choses à leur place.
– Je ne définirais pas cela ainsi, répond le corsaire.
– Vous ne comprenez pas, capitaine.
Ils sont arrivés à la porte principale de la maison, à l'abri du vaste couloir obscur qui mène au patio et à ses grands pots de fougères. Pepe Lobo ôte son chapeau et le secoue pendant qu'elle ferme le parapluie. Il sent la veste humide peser sur ses épaules. Ses souliers à boucle d'argent, transformés en éponges, répandent une flaque sur les dalles.
– Est libre celui auquel les choses arrivent telles qu'il les a voulues…, dit-elle. Celui à qui personne d'autre que lui-même ne met d'entraves.”
Cadix, ou la diagonale du fou, 2011
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Variante: Tant qu'on va et vient dans la pays natal, on s'imagine que ces rues vous sont indifférentes, que ces fenêtres, ces toits et ces portes ne vous sont de rien, que ces murs vous sont étrangers, que ces arbres sont les premiers arbres venue, que ces maisons où l'on n'entre pas vous sont inutiles, que ces pavés où l'on marche sont des pierres. Plus tard, quand on n'y est plus, on s'aperçoit que ces rues vous sont chères, que ces toits, ces fenêtres et ces portes vous manquent, que ces murailles vous sont nécessaires, que ces arbres sont vos bien-aimées, que ces maisons où l'on n'entrait pas on y entrait tous les jours, qu'on a laissé de ses entrailles, de son sang et de son coeur dans ces pavés. Tous ces lieux qu'on ne voit plus, qu'on ne reverra jamais peut-être, et dont on a gardé l'image, prennent un charme douloureux, vous reviennent avec la mélancolie d'une apparition, vous font la terre sainte visible, et sont, pour ainsi dire, la forme même de la France et on les aime et on les évoque tels qu'ils sont, tels qu'ils étaient, et l'on s'y obstine, et l'on n'y veut rien changer, car on tient à la figure de la patrie comme au visage de sa mère.

“On entends plus depuis quelques temps monsieur Macron zozoter; Il a plus de poils sur la langue?”
Ca c 'est normal ils ont débloqué un budget pour la première dame, elle a les moyens de se faire le maillot !
Vidéo Web, La Bajon - Prof de Français

Source: Mémoires de Mme de Tourzel, gouvernante des enfants de France pendant les années 1789 à 1795
Michael K, sa vie, son temps , 1983

Conférence sur l’éthique