À propos de l'exégèse wagnérienne.
Regard sur mes contemporains, ed. 1990
“Quelle est la première chose que je faisais quand, retour d'une plongée dans la géhenne du Bengla-Desh, je rentrais souffler un peu, dans l'autre Bengale, à Calcutta? Je fonçais au siège du Times of India pour voir, dans les éditions du journal que j'avais manquées, les cartes indiquant les mouvements de troupe, donc le sens de la bataille que j'avais vécue de l'intérieur et à laquelle j'avais l'impression de n'avoir, du coup, rien compris.(…) Stendhal a raison. le point de vue de Fabrice est un point de vue partiel, en effet. Obtus. Inintelligent. Mais voilà. C'est le seul. Il n'y en a pas d'autre. Il n'y a rien de plus à voir dans la réalité des guerres que cet enfer absurde où l'on se demande en permanence où l'on est, où l'on va, d'où viennent les obus, qui les tire et ce que sont devenues les belles vertus héroïques chantées par la littérature de guerre. Fabrice n'a peut-être rien compris. Mais c'est tout ce qu'il y avait à comprendre. C'est l'essence même de la guerre que de donner ce sentiment d'incompréhensible chaos, d'absurdité, de juxtaposition de points de vue idiots, aveugles, fermés les uns sur les autres.
(ch. 43 Le théorème de Stendhal)”
War, Evil and the End of History
Thèmes
plongée , ch~ , fabrication , obus , manque , time , voirie , permanence , tout , première , peu , seul , chaos , théorème , absurde , juxtaposition , avoir , unsBernard-Henri Lévy 30
écrivain français 1948Citations similaires
Propos tenus durant le montage de son film Romance.
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Variante: D'un point de vue structurel, le design est totalement inutile... J'ai essayé de donner à mes produits un peu de sens et d'énergie. Mais même quand j'ai donné le meilleur de moi-même, c'était absurde.
Correspondance, Le Borinage, novembre 1878 — octobre 1880