“Ce n'est pas par l'importation de l'or et de l'argent que la découverte de l'Amérique a enrichi l'Europe. […] En ouvrant à toutes les marchandises de l'Europe un nouveau marché presque inépuisable, elle a donné naissance à de nouvelles divisions de travail, à de nouveaux perfectionnements de l'industrie, qui n'auraient jamais pu avoir lieu dans le cercle étroit où le commerce était anciennement resserré, cercle qui ne leur offrait pas de marché suffisant pour la plus grande partie de leur produit. Le travail se perfectionna, sa puissance productive augmenta, son produit s'accrut dans tous les divers pays de l'Europe, et en même temps s'accrurent avec lui la richesse et le revenu réel des habitants.”
La Grande Transformation (1944), Deuxième partie : Grandeur et décadence de l'économie de marché, Chapitre 6 : Le marché autorégulateur et les marchandises fictives : travail, terre et monnaie
La Grande Transformation (1944), Deuxième partie : Grandeur et décadence de l'économie de marché, Chapitre 16 : Le marché et l'organisation de la production