“Même si aujourd’hui je vis sans elle, je ne suis plus jamais seul, puisqu’elle existe quelque part.”

—  Marc Lévy , livre Vous revoir

Vous revoir

Original

Even if I do't have her now, I'll never be alone again, because she exists somewhere

Dernière mise à jour 22 mai 2020. L'histoire
Thèmes
vis , seul
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Marc Lévy 128
écrivain français 1961

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“Je l'ai dit plusieurs fois, il n'existe pas de bon fonctionnement sans transparence vis-à-vis des médias, des actionnaires et de l'opinion publique.”

Laurence Parisot (1959) dirigeante d'entreprise française

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À propos de la transparence d'une entreprise.

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“Tiens vis-à-vis des autres ce que tu t'es promis à toi seul. Là est ton contrat.”

Fureur et mystère, 1948, Feuillets d'Hypnos (1943-1944)

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“Que te dire, Amine? Je crois que même les terroristes les plus chevronnés ignorent vraiment ce qu’il leur arrive. Et ça peut arriver à n’importe qui. Un déclic quelque part dans le subconscient, et c’est parti. Les motivations n’ont pas la même consistance, mais généralement, ce sont des trucs qui s’attrapent comme ça, dit-il en claquant des doigts. Ou ça te tombe sur la tête comme une tuile, ou ça s’ancre en toi tel un ver solitaire. Après, tu ne regardes plus le monde de la même manière. Tu n’as qu’une idée fixe : soulever cette chose qui t’habite corps et âme pour voir ce qu’il y a en dessous. À partir de là, tu ne peux plus faire marche arrière. D’ailleurs, ce n’est plus toi qui es aux commandes. Tu crois n’en faire qu’à ta tête, mais c’est pas vrai. T’es rien d’autre que l’instrument de tes propres frustrations. Pour toi, la vie, la mort, c’est du pareil au même. Quelque part, tu auras définitivement renoncé à tout ce qui pourrait donner une chance à ton retour sur terre. Tu planes. Tu es un extraterrestre. Tu vis dans les limbes, à traquer les houris et les licornes. Le monde d’ici, tu ne veux plus en entendre parler. Tu attends juste le moment de franchir le pas. La seule façon de rattraper ce que tu as perdu ou de rectifier ce que tu as raté – en deux mots, la seule façon de t’offrir une légende, c’est de finir en beauté : te transformer en feu d’artifice au beau milieu d’un bus scolaire ou en torpille lancée à tombeau ouvert contre un char ennemi. Boum! Le grand écart avec, en prime, le statut de martyr. Le jour de la levée de ton corps devient alors, à tes yeux, le seul instant où l’on t’élève dans l’estime des autres. Le reste, le jour d’avant et le jour d’après, c’est plus ton problème; pour toi, ça n’a jamais existé.”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

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