“Seule, je tombe souvent dans le néant. Il faut que je déplace subrepticement le pied pour ne pas tomber du bord du monde dans le néant. Il faut que de ma main je heurte une porte dure pour que je retrouve mon corps.”

— Virginia Woolf , livre Les Vagues

The Waves

Dernière mise à jour 22 mai 2020. L'histoire

Thèmes

main , corps , porte , pied , porte-parole , bord , port , tombe , portée , main- , corp , durée , seul , déplacement , néant , heurt

Virginia Woolf photo

Virginia Woolf 61

femme de lettres britannique 1882–1941

Citations similaires

“Seule je tombe souvent dans le néant. Je dois poser le pied prudemment sur le rebord du monde, de peur de tomber dans le néant. Je suis forcée de me cogner la tête contre une porte bien dure, pour me contraindre à rentrer dans mon propre corps.”

Virginia Woolf livre Les Vagues

The Waves

“Nous ne nous présentons pas au monde en doctrinaires avec un nouveau principe en lui disant: voici la vérité, c'est ici qu'il faut tomber à genoux. Des principes du monde nous tirons pour le monde des principes nouveaux.”

Karl Marx (1818–1883) philosophe, sociologue et économiste allemand

“Tout au long de la série, j’ai essayé de travailler tous les ornements que l’on retrouve dans chaque culture. Par exemple dans Africa, il y avait de magnifiques ornements sur le corps faits à la peinture et j’ai vraiment essayé de travailler ça. Dans ce nouvel album, il y a de la peinture au henné sur les mains, les pieds et le corps mais on les retrouve surtout à l’occasion de mariages, par exemple. Donc, il faut être plus modéré lors de leur représentation. Je ne les dessinerai que quand ce sera nécessaire mais il y en aura, bien sûr.”

Ana Mirallès (1959) Auteure de bande dessinée et illustratrice espagnole

Au sujet de sa série Djinn.

“Il faut marcher droit, qu’elles que soient les circonstances; sinon on trébuche et l’on tombe.”

Francis Bebey (1929–2001) Artiste, musicien et écrivain camerounais

Le Fils d’Agatha Moudio, 1967

“Les lois de la société ne sont pas celles de la gravité, souvent l'on tombe vers le haut plutôt que vers le bas. L'ascension politique de notre ami fut la conséquence directe de la faute grave qu'il avait commise. Depuis, il en a commis d'autres par la force des choses… Les principes sont des attaches, des amarres; quand on les rompt, on se libère, mais à la manière d'un gros ballon rempli d'hélium, et qui monte, monte, monte, donnant l'impression de s'élever vers le ciel, alors qu'il s'élève vers le néant. Notre ami est donc monté, monté; il est devenu puissant, célèbre, et surtout riche, outrageusement riche.”

Amin Maalouf (1949) écrivain franco-libanais

التائهون

“Et, d’un seul coup, dans une grande explosion de souffrance, tu es morte. Aussi simplement que ça. Et là, tu vas rire, maman, je me suis retrouvé, nous nous sommes retrouvés, toute la fratrie, dont le plus jeune approchait la cinquantaine, comme une volée de poussins éberlués au bord d’un gouffre. Un gouffre invisible, certes, mais fichtrement bien réel puisque tu venais justement d’y tomber!”

Anouar Benmalek (1956)

Tu ne mourras plus demain, 2011

“Le néant est souhaitable et paraît doux quand la douleur anéantit toute maîtrise et que le corps est transformé en architecture animale.”

Michel Onfray (1959) philosophe français

L'Art de jouir — Pour un matérialisme hédoniste, 1991

“Nous ne les reverrons jamais et c'est pourquoi nous les aimons, le néant est la rançon de l'amour et du néant l'amour est la couronne, il est bon qu'il en soit ainsi, le temps et la personne se confondent, l'amour et le néant se correspondent, ceux qui nous pipent là-dessus je les appelle des sophistes. L'école du consentement prélude à la grandeur et la vie éternelle est celle dont nous participons ici-bas, jamais ailleurs, ailleurs n'est plus quand nous ne sommes. Voilà ce qu'il faut enseigner, voilà ce que nous méritons d'apprendre et voilà pourtant ce qu'on nous refuse et qu'on nous punirait même de croire!”

Albert Caraco (1919–1971)

Post Mortem (1968)

“On tombe amoureux d'un coeur, et non d'un corps”

so_ayzi

“Notre monde, demain, sera ce que nous voudrons qu'il soit. Mais il faut le vouloir durement et longtemps.”

Albert Camus (1913–1960) écrivain et journaliste français

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