“Les traités internationaux sont des actes normatifs qui sont préparés par les administrations, donc l'exécutif, avant d'être négociés par des diplomates, toujours l'exécutif, puis signés par les gouvernements, encore les exécutifs. Le rôle du parlement se limite à ratifier ou à refuser la ratification d'un texte abouti, dont l'acceptation est souvent présenté comme inévitable et qu'il n'est possible ni d'orienter ni d'amender. Quant au peuple, il ne peut s'exprimer qu'à la condition qu'un référendum ait pu être lancé contre la ratification du parlement, droit qui lui est de plus en plus disputé.” Yves Nidegger (1957) politicien suisse français Sur le mondialisme
“Dire que tout va changer parce qu'il y a un nouveau gouvernement à Athènes, c'est prendre ses désirs pour des réalités (…) Il ne peut pas y avoir de choix démocratique contre les traités européens. On ne peut pas sortir de l’euro sans sortir de l’Union européenne. À l’inverse, pour revenir, il faudrait que les 28 parlements nationaux soient d’accord, avec traité d’adhésion et ratifications idoines. C’est une pure spéculation. Le débat sur la sortie de la Grèce de la monnaie commune est un faux débat.” Jean-Claude Juncker (1954) personnalité politique luxembourgeoise sortie , réalité , changement , sort
“[Sarkozy et son discours sur la ratification française du traité de Lisbonne. ] La gestuelle agitée, le dynamisme forcé, la tonalité mal placée ont transformé ce qui devait être une intervention solennelle en démonstration de VRP en campagne promotionnelle.” Loïc Decrauze (1969) De surprises en subprimes, 2008