Variante: Je viendrais à ce pays mien et je lui dirais: "Embrassez-moi sans crainte... Et si je ne sais que parler, c'est pour vous que je parlerai
“Partir. Mon coeur bruissait de générosités emphatiques. Partir… j'arriverais lisse et jeune dans ce pays mien et je dirais à ce pays dont le limon entre dans la composition de ma chair : «J'ai longtemps erré et je reviens vers la hideur désertées de vos plaies ».
Je viendrais à ce pays mien et je lui dirais : « Embrassez-moi sans crainte… Et si je ne sais que parler, c'est pour vous que je parlerais ».
Et je lui dirai encore :
« Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n'ont point de bouche, ma voix, la liberté de celles qui s'affaissent au cachot du désespoir. »
Et venant je me dirais à moi même :
« Et surtout mon corps aussi bien que mon âme, gardez-vous de vous croiser les bras en l'attitude stérile du spectateur, car la vie n'est pas un spectacle, car une mer de douleurs n'est pas un proscenium, car un homme qui crie n'est pas un ours qui danse… »”
Aimé Césaire 32
poète et homme politique français 1913–2008Citations similaires
“Parce que ma bouche se tait, pensez-vous que mon coeur se repose?”
“Les femmes parlent plus vrai, plus juste : elles ont la bouche près du coeur.”
L'évangile selon Pilate
Well, I would say that, as long-term institutions, I am totally against dictatorships. But a dictatorship may be a necessary system for a transitional period. At times it is necessary for a country to have, for a time, some form or other of dictatorial power. […] Personally I prefer a liberal dictator to democratic government lacking liberalism. My personal impression […] is that in Chile, for example, we will witness a transition from a dictatorial government to a liberal government.
en
Autre