...
La France, «pays judéo-chrétien de race blanche» septembre 2015, Commentaires et réactions de Nadine Morano pour ses propos sur "la France de race blanche"
“Alors toi, le moins qu'on puisse dire, c'est que je t'aurais méritée. Primo, ça faisait des années que je t'attendais. Des années que j'avais juste le droit de tremper mes lèvres dans le bonheur et puis pas plus. Deusio, quand je te rencontre il faut que tu sois maquée avec un poulpe qui te colle de partout. Et tertio, quand enfin mademoiselle est dispo, il faut que tu me fasses poireauter des semaines et des semaines, genre laisse-moi digérer mon histoire avec Dudulle et faire mon rot. Tu crois que ça peut être simple? Comme à la télé ou sur grand écran? Ils se rencontrent, ils se plaisent, ils s'aiment, allez zou! emballez, c'est pesé. Eh ben, nan! Il faut que ça soit compliqué, il faut que mademoiselle prenne tout son temps, qu'elle s'ébroue un peu, qu'elle remette de l'ordre sans sa tête, qu'elle fasse une pose, alors que moi, je suis là, tendu comme un arc, les pieds bien calés dans les starting-blocks, les doigts bien posés sur la ligne, concentré, parce qu'un début d'histoire, faut surtout pas le rater, faut se donner à fond, je le sais, c'est pas une première pour moi, avec toutes les histoires foireuses que je viens d'enquiller, j'ai largement eu le temps de m'entraîner. Comme un sportif, je me suis entraîné. Je suis prêt, moi. Y a plus qu'à donner le départ. Quand mademoiselle sera disposée.”
La Patience des buffles sous la pluie
Thèmes
rencontres , colles , pose , sportif , faire , moins , dire , tout , première , peu , simple , large , entraînement , arcDavid Thomas 12
musicien américain 1953Citations similaires
Durée du travail en France, Les emplois Borloo
Sur le plateau du 11 mars 1984 à l'émission 7 sur 7, Serge Gainsbourg brûle un billet de 500 francs.
De Jean-Luc Godard le réalisateur, Jean-Luc Godard par Jean-Luc Godard
Romans, La 317 Section, 1963
“Quand on est le moins fort, il faut, pour vivre sur cette terre, être le plus astucieux.”
Petit Bodiel, 1977