“Je déteste la violence et voici que je m’apprête à écrire un livre sur le crime. Si je la déteste tant, cette irruption de la violence, c’est que je la redoute et tente de m’en protéger, tel un enfant qui, après que sa mère a bordé soigneusement son lit, se croit assuré d’être à l’abri du cauchemar.”

Adopté de Wikiquote. Dernière mise à jour 18 janvier 2019. L'histoire
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Jean-Bertrand Pontalis 5
philosophe, psychanalyste et écrivain français 1924–2013

Citations similaires

“Comme il est difficile de vivre avec un être qu'on déteste, quand cet être, c'est vous-même.”

La Cicatrice, 1960 (Prix Rivarol et Prix de l'Universalité de la langue française en 1961)

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“[…] il n'y a pas de pouvoir plus fort que le désir de protéger son enfant qu'éprouve une mère.”

Terry Goodkind (1948) écrivain américain

L'Epée de vérité, (Debt of Bones, 1996)

“Mon amour allume son visage, et voici, sous mes mains, sans la moindre exagération la plus belle femme : elle ne le serait pas dans le vrai? bon, cette chambre nous protège d'un tel mensonge, nous créons notre vérité dans ce lit loin des rives où se jette le vacarme des autos qui passent dans une rue oubliée, si éloignée de notre haleine.”

Roger Cardinal (1940–2019) historien de l'art britannique

Réponse de Roger Cardinal à l'interrogation suivante : Comment [vos représentations érotiques] interfèrent-elles avec la représentation objective que vous avez de votre partenaire ? De vous-même ? De ce qui vous entoure ? — Il est clairement question d'une enquête initiée par la revue surréaliste La Brèche en décembre 1964. [Premières réponses à l'enquête sur les représentations érotiques, Roger Cardinal, La Brèche, 7, Décembre 1964, 92]
Presse, Premières réponses à l'enquête sur les représentations érotiques, 1964

Cette traduction est en attente de révision. Est-ce correct?
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“Ce n'est point aujourd'hui le temps de la violence mais celui de la conscience de la violence. Que l'histoire ait toujours été le fruit de la violence, qu'il y ait toujours eu contradiction entre un impératif moral et la réalité de la violence, nous le savons bien et nous n'avons rien changé. […] Dans cette « prise de conscience », trois aspects me paraissent importants. (Tout d'abord), on comprend mieux le ridicule de la contradiction entre les efforts démesurés pour sauver un homme et la facilité des violences. D'un côté, on met tout en œuvre pour sauver un alpiniste en danger, de l'autre on torture, on bâtonne, on ne cesse d'user de violence contre [des quantités de gens]. […] Le second aspect, c'est la découverte de la généralisation de la violence : économique et psychologique, elle vient doubler la violence matérielle […] : matraquage publicitaire, propagande, guerre des (multinationales), violence des (automobilistes), terrorisme du professeur ou du prêtre envers leurs auditeurs… la violence est [multiforme]. [Enfin], on peut se justifier dans toute action par l'existence d'une violence précédente. Je jette un cocktail molotov, mais c'est parce que j'ai été victime de la violence du professeur, du père, du patron. […] Ainsi toute violence se trouve légitimée parce qu'elle n'est jamais qu'une contre-violence. […] Nous éprouvons ainsi, en réalité, la tentation, devant l'universalisation de la violence, d'entrer à notre tour dans le jeu. […] Mais alors, immanquablement, le chrétien se demandera : « comment pourrais-je être non-violent? » Et tout aussi immanquablement : « comment pourrais-je être violent? » Où serait donc enfin une attitude morale et spirituelle à la fois juste, pure et vraie?”

Jacques Ellul (1912–1994) professeur d'histoire du droit, sociologue et théologien protestant français

Contre les violents, 1972

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“Aucun d'entre nous n'est à l'abri de la tentation quand se présente l'occasion d'être malhonnête.”

Sue Grafton (1940–2017) écrivain américaine

H comme Homicide, 1991

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