“[Le complexe] est un nœud d'énergie, nous dirions un réseau, à l'intérieur duquel la circulation de l'énergie rencontre une moindre résistance. Excité en un point, c'est toute l'énergie du réseau qui se précipite pour provoquer en ce point une réaction disproportionnée […]. Cela permet de comprendre le caractère tellement exagéré et absurde qui marque certaines réactions complexuelles — notamment observables dans la conduite hystérique.”

L'Œuvre de Jung et la psychologie complexe, 1963, Discrimination

Adopté de Wikiquote. Dernière mise à jour 21 mai 2020. L'histoire
Charles Baudouin photo
Charles Baudouin 24
psychanalyste et écrivain franco-suisse 1893–1963

Citations similaires

Philippe Starck photo

“…d'un point de vue structurel, le design est totalement inutile. […] J'ai essayé de donner à mes produits un peu de sens et d'énergie. Mais même quand j'ai donné le meilleur de moi-même, c'était absurde.”

Philippe Starck (1949) Créateur français

Variante: D'un point de vue structurel, le design est totalement inutile... J'ai essayé de donner à mes produits un peu de sens et d'énergie. Mais même quand j'ai donné le meilleur de moi-même, c'était absurde.

“Le moi est un complexe qui dispose d'énergie, qui est autonome et qui se sent libre.”

Charles Baudouin (1893–1963) psychanalyste et écrivain franco-suisse

Carl Gustav Jung in L'Homme à la découverte de son âme, 1950.
L'Œuvre de Jung et la psychologie complexe, 1963, Réalité de l'âme

François Bégaudeau photo
Valter Bitencourt Júnior photo
Michel Henry photo

“La barbarie est une énergie inemployée.”

Michel Henry (1922–2002) philosophe français

La Barbarie, 1987

“Si vous allez jusqu'au fond des choses […], vous verrez tout ce que cette conclusion implique d'horrible. On sait depuis longtemps que l'énergie nerveuse produite par la pensée, de même que la réaction des émotions glandulaires, est de nature électrique ou para-électrique : c'est de cette énergie que se nourrissent nos mystérieux seigneurs. Ils peuvent, et ils ne s'en privent pas, augmenter le rendement quand bon leur semble en attisant les rivalités, les jalousies, les haines, afin d'exciter les émotions. Chrétiens contre musulmans, Blancs contre Noirs, communistes contre catholiques, tout est bon pour les Vitons, tout sert sans que nous le sachions à nourrir des estomacs que nous ne pouvons imaginer. De même que nous cultivons des plantes qui nous nourrissent, les Vitons nous cultivent. De même que nous labourons, semons et récoltons, ainsi font les Vitons. Nous ne sommes qu'un terrain de chair, où les circonstances imposées par les Vitons viennent creuser leurs sillons; nos maîtres y sèment des sujets de controverse, sur lesquels ils répandent l'engrais des fausses rumeurs, des mensonges délibérés, ils arrosent tout cela avec de la méfiance et de la jalousie, et font lever ainsi de splendides moissons d'énergie émotionnelle. Chaque fois que quelqu'un hurle à la guerre, les Vitons se préparent à festoyer!”

Eric Frank Russell (1905–1978) écrivain britannique

Guerre aux invisibles (Sinister Barrier), 1939

Avec