“J’ai deux patries, une patrie charnelle qui est ma Kabylie et une Patrie spirituelle et d’élection qui est la France.
Je souffre du conformisme idéologique qui consiste à la vilipender, à la ramener au rang des nations méchantes, égoïstes, sectaires, racistes, incorrigibles. Je sais d’expérience que certains de ses fils peuvent être tels, mais, je sais aussi tous les trésors qu’elle m’a ouverts.
Il me suffit de refaire en pensée le survol que j’ai imaginé tant de fois : partir des tours de Notre-Dame, frôler la Sainte Chapelle, survoler le Louvre, filer vers l’Ouest, ralentir au-dessus du palais de Versailles, passer entre les deux tours de la cathédrale de Chartres pour venir se poser sur le doigt effilé du Mont Saint-Michel et, de la rêver de tout ce qui reste à revoir ou à découvrir de la royale vallée de la Loire, avec ses châteaux et l’ensemble du territoire avec ses cathédrales, ses musées, ses laboratoires, ses savants et ses saints. Comment appartenir à un tel pays et ne pas savoir ce qu’il représente ?”
Le testament d'un Berbère: un itinéraire spirituel et politique, 1984
Augustin Ibazizen 7
écrivain français 1897–1980Citations similaires

“Une patrie qui a trahi ses soldats, est-ce vraiment la Patrie?”
L’Archipel du Goulag

Die Arbeiter haben kein Vaterland. […] In dem Maße, wie die Exploitation des einen Individuums durch das andere aufgehoben wird, wird die Exploitation einer Nation durch die andere aufgehoben.
de
, 1848 (avec Friedrich Engels)

Écrits et articles, Sur la nécessité de révoquer le marc d'argent, vers le début avril 1791

La Belle France (1901)