“Y a pas de doute, t’es un as. Faut être un as pour rester si longtemps en ville et revenir. Ça s’est jamais vu, avant.”

“La ville du Grau-du-Roi a toujours été au cœur de ma vie. Cette ville qui a vu naître mes parents, qui m'a vu naître et grandir. Cette ville où mes aïeuls sont venus, pour les uns de Provence, du Languedoc, pour les autres d'Italie. Cette ville où ils ont vécu, travaillé, dans la pêche, le commerce, la maçonnerie, la viticulture, et dans laquelle j'ai eu l'honneur d'être élu maire durant 31 ans. Cette ville où mes enfants travaillent et vivent. Cette ville, je l'ai servie avec toute mon âme, avec le souci d'apporter le meilleur à notre cité et où je me suis efforcé de rester à l'écoute de ses habitants. J'ai vécu une période de ma vie formidable et ce, grâce à vous. 2014 marque une étape de ma vie.”

“Alors c'est une connerie l'amour? C'est ça? ça ne marche jamais? Si, ça marche. Mais il faut se battre. Se battre un petit peu. Un petit peu chaque jour, avoir le courage d'être soi-même.”

“Maintenant je comprends les suicides du Golden Gate. […]La ville est en fait un prolongement d'Alcatraz; une fois qu'on y est arrivé, il n'y a pas d'autres possibilités de revenir sur ses pas. Et le genre d'individu qui a fui jusqu'à San Francisco n'a pas le courage - ou le temps - de tout recommencer à zéro. Alors on essaye de tirer le meilleur parti du choix malheureux qu'on a fait; on supporte le plus longtemps possible, on picole suffisamment pour contenir la souffrance liée à la déception et à la frustration - et ensuite, si ça fait encore mal, on saute.”

“Ça signifie que le meilleur ne le reste jamais longtemps. Un jour, à moins que le monde n'explose entre-temps, quelqu'un aux jeux Olympiques courra un kilomètre cinq cents en deux minutes. Ça prendra cent ans, mille ans, mais ça viendra. Parce qu'il n'y a pas de record ultime. Il y a le zéro, l'éternité, la mortalité, mais l'ultime, ça n'existe pas.”

“Il ne faut jamais qu'on nie. Ça gâche tout. Si vous êtes dans le déni, niez; n'admettez rien.”

“L’empire des femmes n’est point à elles parce que les hommes l’ont voulu, mais parce que ainsi le veut la nature : il était à elles avant qu’elles parussent l’avoir […] Cet empire est aux femmes, et ne peut leur être ôté, même quand elles en abusent : si jamais elles pouvaient le perdre, il y a longtemps qu’elles l’auraient perdu.”

“L'homme moderne est prêt à douter de toutes les formes de sa civilisation dans l'avenir, mais certainement pas de la ville. Il ne peut penser son avenir que sous la forme et dans l'agglomération de la ville. Toujours plus d'accumulation humaine. Parce qu'il faut produire, il faut l'accumulation des usines et l'usine suppose la grande ville.”

“Si on nous donnait le choix entre ne pas être longtemps heureux et ne jamais l'être, mieux vaudrait un bonheur prêt à s'envoler que pas de bonheur du tout.”

“Faut pas être naïf : Hollywood, c'est pas une bande de potes, c'est l'industrie du cinéma. Que ce soit une entreprise américaine, sans doute, mais quand vous êtes à la cérémonie, vous avez le cœur qui bat. Car c'est avant tout une sublime vitrine commerciale. Les Américains savent faire briller leur cinéma et ils font ça avec beaucoup de talent : on met un costume et on va faire rêver le monde.”