“Et pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a

L'inflexion des voix chères qui se sont tues.”

Poèmes saturniens, 1866

Adopté de Wikiquote. Dernière mise à jour 11 juin 2021. L'histoire
Thèmes
voix , calme
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Paul Verlaine 35
poète français 1844–1896

Citations similaires

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“Heureux qui, dans ses vers, sait d'une voix légère
Passer du grave au doux, du plaisant au sévère.”

Nicolas Boileau (1636–1711) poète, écrivain et critique français

The Art of Poetry (1674)

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Cette traduction est en attente de révision. Est-ce correct?
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“Je n'avais d'yeux que pour lui, et tu ne vois jamais vraiment un mec quand tu ne vois que lui.”

Romain Gary (1914–1980) écrivain et diplomate français

L'angoisse du roi Salomon, 1979

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“Je ne prends de voix à personne car les voix n'appartiennent à personne.”

François Bayrou (1951) personnalité politique française

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“Le Roi des Aulnes

Quel est ce chevalier qui file si tard dans la nuit et le vent?
C'est le père avec son enfant;
Il serre le petit garçon dans son bras,
Il le serre bien, il lui tient chaud.

« Mon fils, pourquoi caches-tu avec tant d'effroi ton visage?
— Père, ne vois-tu pas le Roi des Aulnes?
Le Roi des Aulnes avec sa traîne et sa couronne?
— Mon fils, c'est un banc de brouillard.

— Cher enfant, viens, pars avec moi!
Je jouerai à de très beaux jeux avec toi,
Il y a de nombreuses fleurs de toutes les couleurs sur le rivage,
Et ma mère possède de nombreux habits d'or.

— Mon père, mon père, et n'entends-tu pas,
Ce que le Roi des Aulnes me promet à voix basse?
— Sois calme, reste calme, mon enfant!
C'est le vent qui murmure dans les feuilles mortes.

— Veux-tu, gentil garçon, venir avec moi?
Mes filles s'occuperont bien de toi
Mes filles mèneront la ronde toute la nuit,
Elles te berceront de leurs chants et de leurs danses.

— Mon père, mon père, et ne vois-tu pas là-bas
Les filles du Roi des Aulnes dans ce lieu sombre?
— Mon fils, mon fils, je vois bien :
Ce sont les vieux saules qui paraissent si gris.

— Je t'aime, ton joli visage me charme,
Et si tu ne veux pas, j'utiliserai la force.
— Mon père, mon père, maintenant il m'empoigne!
Le Roi des Aulnes m'a fait mal! »

Le père frissonne d'horreur, il galope à vive allure,
Il tient dans ses bras l'enfant gémissant,
Il arrive à grand-peine à son port;
Dans ses bras l'enfant était mort.”

Charles Nodier (1780–1844) écrivain romancier et académicien français

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