„Tu vaux ce que tu pèses, tu pèses ce que tu vaux.“
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vauCitations similaires
„Il n'est pas raisonnable de toujours souffrir, à moins que la douleur ne nous amende, les morts que nous pleurons n'en savent rien et si nous nous rendons inconsolables, nous deviendrons la proie de notre complaisance. […] Allais-je pleurer sur moi-même et me substituer en pensée à la morte? Tous les inconsolables en arrivent là, je sens que je vaux mieux que mes regrets…“
— Albert Caraco 1919 - 1971
Post Mortem (1968)

„Mais dès que je ne veux pas mentir à moi-même, je ne trouve en moi qu'un désir - et il est irréalisable: être loin, être seul, être tout à fait seul pendant des mois, réfléchir, me reprendre, sans mon argent, sans le soutien d'aucun être qui m'aime, pour voir si je vaux quelque chose, pour essayer mes forces, pour être sûr que lorsque j'aime, c'est bien réellement un libre choix!“
— Jean Schlumberger écrivain français 1877 - 1968
Un Homme heureux

„[…] partout, depuis le Vaux-Hall jusqu'à Epsom, c'est-à-dire pendant sept lieues, on vogue à pleines voiles, au milieu d'écueils mouvants, parmi lesquels il faut être non-seulement cocher, mais encore pilote, attendu que vous avez bien plus affaire à des vagues qu'à des rochers; et chaque vague crie, hurle, murmure, glapit, jure, chante, menace, maudit, raille, car elle a depuis quatre jusqu'à vingt tètes.“
— Alexandre Dumas écrivain et dramaturge français, père de l'écrivain et dramaturge homonyme 1802 - 1870
Causeries, 1860

„L’esprit, tel était le lien du salon de Mme de Lambert. C’est par là que, de l’aveu commun, il se distinguait de tous les autres. Point de grandes nuits comme à Sceaux, point de nuits blanches comme à Vaux-Villars, point de soupers suivis ou précédés de séances de jeu comme chez les financiers où « tout était riche, poli, orné, tout hors l’âme du maître. » La santé de Mme de Lambert lui interdisait les veilles. […] C’était le temps où la duchesse de Vendôme et la duchesse de Berry s’enivraient chaque soir; où la duchesse du Maine faisait le biribi avec ses gens la nuit entière; où la maréchale de La Ferté rassemblait après souper autour d’une grande table tous ses fournisseurs, pour leur regagner au lansquenet, en trichant, ce qu’ils lui avaient volé; où la fille du Régent, Mlle de Valois, traversant la France pour aller rejoindre le duc de Modène qu’elle venait d’épouser, se faisait préparer des relais de jeu et trouvait à chaque station des partenaires qui l’attendaient.“
— Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles femme de lettres et salonnière française 1647 - 1733
D'autres auteurs la concernant

„L’esprit, tel était le lien du salon de Mme de Lambert. C’est par là que, de l’aveu commun, il se distinguait de tous les autres. Point de grandes nuits comme à Sceaux, point de nuits blanches comme à Vaux-Villars, point de soupers suivis ou précédés de séances de jeu comme chez les financiers où « tout était riche, poli, orné, tout hors l’âme du maître. » La santé de Mme de Lambert lui interdisait les veilles. […] C’était le temps où la duchesse de Vendôme et la duchesse de Berry s’enivraient chaque soir; où la duchesse du Maine faisait le biribi avec ses gens la nuit entière; où la maréchale de La Ferté rassemblait après souper autour d’une grande table tous ses fournisseurs, pour leur regagner au lansquenet, en trichant, ce qu’ils lui avaient volé; où la fille du Régent, Mlle de Valois, traversant la France pour aller rejoindre le duc de Modène qu’elle venait d’épouser, se faisait préparer des relais de jeu et trouvait à chaque station des partenaires qui l’attendaient.“
— Octave Gréard pédagogue et universitaire français 1828 - 1904
L'Éducation des femmes par les femmes, 1885, Madame Lambert

„Donc il ont eu entre leurs mains ce questionnaire sur les problèmes rencontrés par les enseignants dans leur travail. Et ils ont retrouvé les formulaires qui avaient été remplis et renvoyés par des établissements de tout le pays en réponse au questionnaire. Et les plus gros problèmes signalés c'étaient des trucs comme parler en classe et courir dans les couloirs. Mâcher du chewing-gum. Copier en classe. Des trucs du même tabac. Alors les enseignants en question ont pris un formulaire vierge et en ont imprimé un paquet et ont envoyé les formulaires aux mêmes établissements. Quarante ans plus tard. Voici quelque-unes des réponses. Les viols, les incendies volontaires, les meurtres. La drogue. les suicides. Alors ça m'a fait réfléchir. Parce que la plupart du temps, chaque fois que je dis quelque chose sur le monde qui part à vau-l'eau on me regarde avec un sourire en coin et on me dit que je vieillis. Que c'est des symptômes. Mais ce que je pense à ce sujet c'est que quelqu'un qui ne peut pas voir la différence entre violer et assassiner les gens et mâcher du chewing-gum a un problème autrement plus grave que le problème que j'ai moi. C'est pas tellement long non plus quarante ans. Peut-être que les quarante prochaines années sortiront certains de leur anesthésie. Si c'est pas trop tard.“
— Cormac McCarthy écrivain américain 1933
Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme, 2005