“Pour aimer cuisiner, nous avons besoin d'en avoir reçu la permission. Cette permission est le plus souvent donnée par la mère, parce que c'est elle majoritairement dans notre société qui officie à la cuisine au quotidien. Elle peut aussi, selon les familles, avoir été donnée par un frère, un oncle, une grand-mère ou toute autre figure parentale importante de notre enfance. Évidemment, la permission n'a pas été donnée mot à mot : "Je te permets de cuisiner, de faire de la bonne cuisine et de réussir tes plats." Mais la personne qui cuisinait (père ou mère) vous a autorisé(e) à être là dans la cuisine, avec elle, à la regarder faire. Alors même que vous étiez trop petit(e) pour comprendre vraiment, elle vous a raconté peut-être ce qu'elle faisait, comment elle maniait les œufs en neige avec précaution ou pétrissait la pâte avec énergie. Ensuite, elle vous a permis de l'aider, d'apporter le sel, de verser la farine… de participer de plus en plus à la fabrication du repas. Elle vous a ensuite encouragé(e) à réaliser un plat seul(e) et vous a félicité(e) même s'il n'était pas aussi réussi que vous l'auriez voulu. (p.48-49)”
Un zeste de conscience dans la cuisine
Dernière mise à jour 22 mai 2020.
L'histoire
Thèmes
besoin , commentateur , permis , précaution , fabrication , versement , permission , pâte , faire , quotidien , apport , tout , bonne , réalisateur , encouragement , seul , office , farine , avoir , important , félicitationCitations similaires
Un zeste de conscience dans la cuisine

William Tecumseh Sherman
(1820–1891) militaire, homme d'affaires, enseignant et écrivain américain
If you can whip Lee and I can march to the Atlantic I think ol' Uncle Abe will give us twenty days leave to see the young folks.
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J. M. Coetzee
(1940) romancier et professeur en littérature sud-africain
Elizabeth Costello , Huit leçons, 2004