“contemporaine. Aristote plaide déjà pour un régime républicain où l'autorité s'exerce par la loi et non par la force. Athènes, modèle premier de la démocratie, conjure le recours à la violence. Et Confucius, dans la Chine ancienne, plaide pour la loi liant harmonieusement et pacifiquement l'homme à la nature. C'est à partir de la Renaissance qu'en Occident analyses et énergies convergent pour juguler le”

La loi de la jungle : L'agressivité chez les plantes, les animaux, les humains

Dernière mise à jour 22 mai 2020. L'histoire
Jean-Marie Pelt photo
Jean-Marie Pelt 24
biologiste, pharmacien, botaniste et écologue français 1933–2015

Citations similaires

Raymond Aron photo

“Ce qui est essentiel dans l'idée d'un régime démocratique, c'est d'abord la légalité : régime où il y a des lois et où le pouvoir n'est pas arbitraire et sans limites. Je pense que les régimes démocratiques sont ceux qui ont un minimum de respect pour les personnes et ne considèrent pas les individus uniquement comme des moyens de production ou des objets de propagande.”

Raymond Aron (1905–1983) philosophe, sociologue, politologue, historien et journaliste français

« États démocratiques et États totalitaires », communication à la Société française de philosophie, 17 juin 1939
Machiavel et les Tyrannies modernes

Michel Foucault photo

“C'est par un état de violence permanente que le despote peut faire valoir sa volonté sur le corps social tout entier. Le despote est donc celui qui exerce en permanence — hors statut et hors la loi, mais d'une manière qui est complètement intriquée dans son existence même — et qui fait valoir d'une façon criminelle son intérêt. C'est le hors-la-loi permanent, c'est l'individu sans lien social. Le despote est l'homme seul. Le despote est celui qui, par son existence même et par sa seule existence, effectue le crime maximum, le crime par excellence, celui de la rupture totale du pacte social par lequel le corps même de la société doit pouvoir exister et se maintenir. Le despote est celui dont l'existence fait corps avec le crime, dont la nature est donc identique à une contre-nature. C'est l'individu qui fait valoir sa violence, ses caprices, sa non-raison, comme loi générale ou comme raison d'État. C'est-à-dire que, au sens strict, depuis sa naissance jusqu'à la mort, en tout cas pendant tout l'exercice de son pouvoir despotique, le roi — ou en tout cas le roi tyrannique — est tout simplement un monstre. Le premier monstre juridique que l'on voit apparaître, se dessiner dans le nouveau régime de l'économie du pouvoir de punir, le premier monstre qui apparaît, le premier monstre repéré et qualifié, ce n'est pas l'assassin, ce n'est pas le violateur, ce n'est pas celui qui brise les lois de la nature; c'est celui qui brise le pacte social fondamental. Le premier monstre, c'est le roi. C'est le roi qui est, je crois, le grand modèle général à partir duquel dériveront historiquement, par toute une série de déplacements et de transformations successives, les innombrables petits monstres qui vont peupler la psychiatrie et la psychiatrie légale du XIXe siècle.”

Michel Foucault (1926–1984) philosophe français

Les Anormaux — Cours au Collège de France, 1974-1975, Cours du 29 janvier 1975

Friedrich Nietzsche photo
Jean-Paul Sartre photo
Raymond Aron photo
Victor Hugo photo
Marcus Garvey photo

“Les hommes affamés n'ont aucun respect pour la loi, l'autorité ou la vie humaine.”

Marcus Garvey (1887–1940) militant jamaïcain

Hungry men have no respect for law, authority or human life.
en
Le terme affamé doit être compris aussi bien au sens propre qu'au figuré.
Citation

André Glucksmann photo
Gilbert Keith Chesterton photo

Avec