“Je vais et viens comme un fou dans mon atelier.
De nouveau les lignes étranges, les chrysanthèmes et les gouttes de sang jaillissent en délire sous ma main. Impossible de travailler. Je ne peux rien assembler ni créer de sensé. Hier, j'ai commencé à La dessiner et j'ai esquissé son corps affalé, comme je l'avais vu avant-hier dans la nuit et quand j'eus fini, j'ai vu. J'avais dessiné un lys monstrueux, coupé et jeté
sans pitié dans un bizarre fleuve avec des milliers de courbes. Aujourd'hui, je le regarde ce n'est pas un fleuve mais un monstrueux serpent qui court quelque part là-bas, avec des milliers de courbes, et qui tient dans sa bouche, un superbe, un monstrueux lys.

~ P 34”

Le lys et le serpent

Dernière mise à jour 22 mai 2020. L'histoire

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“Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
des éternels regards l'onde si lasse

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

l'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure”

Alcools
Variante: Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

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“Mon visage commence à se dessiner sur l’écran du temps.”

Marguerite Yourcenar (1903–1987) écrivaine française

Le Labyrinthe du monde, Souvenirs pieux, 1974

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“Je n'admets pas qu'une femme puisse dessiner comme ca.”

Edgar Degas (1834–1917) peintre français

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