“In breif Sermone ane pregnant sentence wryte.”
Source: The Testament of Cresseid, Line 270.
Robert Henryson est un poète qui a établi sa renommée en Écosse pendant la période 1460–1500.
Poète écossais, makar, il a vécu à Dunfermline, bourg royal. C'est un auteur très particulier de l'époque de la Renaissance du Nord de l'Écosse, , dans un temps où la culture était à un tournant entre le médiéval et les sensibilités de la Renaissance.
On connaît très peu sa vie. Il semble évident qu'il était enseignant, qu'il pratiquait le droit et les arts, qu'il était en relation avec l'abbaye de Dunfermline, , et qu'à une certaine époque, il a pu aussi être associé à l'Université de Glasgow.
Sa poésie a été composée en écossais moyen âgeux, , quand c'était la langue officielle.
C'est un des personnages les plus importants pour les travaux dans les standards de la littérature écossaise des tout premiers débuts.
Ses écrits concernent principalement la poésie narrative, très inventive par sa créativité dans les techniques de narration.
Il est parvenu à un savant équilibre entre l'humour et le plus haut niveau de sérieux qui est souvent distillé dans ses effets littéraires.
Cela se voit en particulier dans Fables morales, , dans lequel il exprime un avis général qui semble banal et superficiel vis-à-vis des règles qui régissent la puissance de l'église, bien que contenant des éléments critiques et exprimant des interrogations.
Cette façon de procéder est encore utilisée dans Le testament de Cressida, , avec son côté tragique. Par-dessus tout, les thèmes traités et le ton employé confèrent une humanité attractive et un côté compatissant.
Ce fut un subtil rhéteur et il reste à ce jour un des auteurs les plus fins dans la langue de son temps.
Bien que ses écrits présentent des propos didactiques typiquement médiévaux, il a aussi beaucoup en commun avec les autres courants artistiques du nord de l'Europe tels le réalisme des peintures flamandes, la candeur historique de John Barbour ou le scepticisme narratif de Chaucer.
Un exemple en est son utilisation subtile de la psychologie pour amener le caractère individuel, prudemment dramatisé, à des situations reconnaissables de la vie courante qui tendent à éviter les éléments fantastiques.
Ce qui nous est resté de son travail aboutit à presque 5000 lignes.
Wikipedia
“In breif Sermone ane pregnant sentence wryte.”
Source: The Testament of Cresseid, Line 270.
John Speirs, in Boris Ford (ed.) Medieval Literature: Chaucer and the Alliterative Tradition (Harmondsworth: Penguin, 1982) p. 85.
Criticism
“Best thing in eird, thairfoir, I say, for me,
Is blyithnes in hart, with small possessioun.”
Source: Morall Fabillis, Line 387.
John MacQueen, in The Oxford Dictionary of National Biography vol. 26, s. n. Henryson, Robert.
Criticism
Patrick Cruttwell, in Boris Ford (ed.) Medieval Literature: Chaucer and the Alliterative Tradition (Harmondsworth: Penguin, 1982) p. 326.
Criticism