Voltaire: Citations sur les hommes et les garçons (Page 2)

“Que les supplices des criminels soient utiles. Un homme pendu n’est bon à rien, et un homme condamné aux ouvrages publics sert encore la patrie, et est une leçon vivante.”

“Il est triste que souvent, pour être bon patriote, on soit l'ennemi du reste des hommes.”

“L'homme est libre au moment qu'il veut l'être.”

“La morale est la même chez tous les hommes, donc elle vient de Dieu; le culte est différent, donc il est l’ouvrage des hommes.”

“Tous les hommes seraient donc nécessairement égaux, s’ils étaient sans besoins. La misère attachée à notre espèce subordonne un homme à un autre homme: ce n’est pas l’inégalité qui est un malheur réel, c’est la dépendance.”

“Une seule partie de la physique occupe la vie de plusieurs hommes, et les laisse souvent mourir dans l'incertitude.”

“Tout homme sensé, tout homme de bien, doit avoir la secte chrétienne en horreur.”

“Il est dangereux d’avoir raison dans des choses où des hommes accrédités ont tort.”

“Les hommes vertueux ont seuls des amis.”

“Les hommes seront toujours fous; et ceux qui croient les guérir sont les plus fous de la bande.”

“Tel homme qui dans un excès de mélancolie se tue aujourd’hui aimerait à vivre s’il attendait huit jours.”

“Il y a des vérités qui ne sont pas pour tous les hommes et pour tous les temps.”

“La vertu suppose la liberté, comme le transport d’un fardeau suppose la force active. Dans la contrainte point de vertu, et sans vertu point de religion. Rends-moi esclave, je n’en serai pas meilleur. Le souverain même n’a aucun droit d’employer la contrainte pour amener les hommes à la religion, qui suppose essentiellement choix et liberté. Ma pensée n’est pas plus soumise à l’autorité que la maladie ou la santé.”

“Plus mes compatriotes chercheront la vérité, plus ils aimeront leur liberté. La même force d’esprit qui nous conduit au vrai nous rend bons citoyens. Qu’est-ce en effet que d’être libres ? C’est raisonner juste, c’est connaître les droits de l’homme ; et quand on les connaît bien, on les défend de même.”